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jeudi 8 novembre 2012

Entre la Vallée de Sóller et la Normandie

Par webmaster- Publié le 29 juin 2009
Ce texte est extrait de la présentation réalisée par Mr. Cardell le 27 Juin 2009 au Centre Escolapias et organisé par l'association.
Dans les premières pages de mon livre “MI LIBRO”, j`ai voulu narrer l`aventure de l´ émigration des      sollerics qui ont été obligés à chercher un travail et un avenir plus souriant en ce siècle XIX par suite      d´une maladie des orangers et citronniers qui a detruit en ce temps-là toute la richesse du Vall de Sóller. Curieusement l´Archiduc Louis-Salvatore d´Autriche écrit dans son oeuvre Die Balearen le texte suivant:

“En 1860 apparait un mal épidémique dans la culture des orangers et qui a ravagé les belles plantations. On attribue cette épidémie à une vague de froid qui pénétra en mars quand les arbres se trouvaient en pleine végétation par suite d´un hiver précédent très doux. Au printemps suivant il était facile voir les grands dommages, les arbres avaient perdu le feuillage et les belles plantations périssaient définitivement”

Toutes ces causes furent le motif de la deuxième vague de l´émigration. Certains s´en allaient vers l´Argentine, Puerto Rico, Venezuela, Cuba, d´autres sans doute par peur à un si long voyage sont allés vers la France ayant à leur disposition les navires El Isleño, le Villa de Sóller , le Miguel Caldentey  ou le León de Oro qui faisaient le trajet Sóller- Sète et Marseille, ainsi que les llaüts qui transportaient des marchandises entre la Vall et les ports du Languedoc. Sont restés célèbres les llauts Santa Margarita, La Providencia, San Bartolomé, Carmen, le San Francisco, tous immatriculés au registre maritime de Sóller et commandés par les légendaires capitaines –es patrons- comme Bonaventura Mayol, Jaume Oliver, Bartolomé Ferrà, Bartomeu Vicens,

Antoni Vicens et beaucoup d´autres, en total une trentaine.    Il y a eu également un mouvement vers le Levante espagnol généralement près des champs d´orangers des villes de Carcagente, Villareal et Alzira. Dans cette dernière ville s´établit mon grand-père paternel, Miguel Cardell Arbona, en 1895 par suite des mauvaises récoltes d´agrumes à Soller et ainsi pouvoir suivre l´expédition vers la France et l´Allemagne. En 1897 mon grand-père maternel Jaume Calafat s´embarquait sur un llaüt solleric sous le commandement du patron Antoni Vicens Mayol de Ca´n Codony, Jaume Calafat arrivait ainsi pour la première fois à la Douce France. La présence des llaüts sollerics était très connue des commerçants français sur toute la côte du Languedoc-Roussillon et curieusement du poête provenzal Frédérique Mistral, l´auteur de Mireille et des Iles d´Or, qui publia son poême Lou bastiment dont voici quelques passages, traduits au catalan par María Antonia Salvat:
  • “El bastiment ve de Mallorca / ple de taronges amb bon vent/
  • i engarlandat: no serà xorca / ..ve de Mallorca / el bastiment…/
  • amb ses tres veles sempre alerta/ la nau fa via, tant com vol/
  • lliscant alerta / la nau fa via, tant com vol /
  • Flairós vaixell, net com la plata/
  • Tot de bell nou calafatat
  • Com un gros peix vestit d´escata
  • Va relluïnt de tot costat.
  • Es ben pintat / net com la plata/
  • De tot costat… /
  • El bastiment ve de Mallorca / ple de taronges amb bon vent…
 Vraiment un joli poème de Mistral qui m´a été facilité par le bon ami Miquel Ferrá Martorell lequel a écrit plusieurs livres sur l´émigration sollerique, Sóller Imatges d´ahí, Els llaüts viatgers, etc.
L´histoire de mon grand-père Jaume continue dans mon livre par chemins et par vaux. Il retourna à sa ville natale après de nombreuses traversées entre Sóller et Sète avec des llaüts et capitaines bien différents et decida avec un pécule durement gagné de s´établir définitivement en France, fatigué de la mer et de ses dificultés.

Mr Bernat, le commerçant de Sète lui communique qu´un ménage solleric établi à Rochefort, propriétaire d´un magasín de vins et liqueurs recherche un employé solleric, bon garçon et sérieux pour aider au commerce. Nous voici donc à Rochefort avec cette famille de Sóller. Les conditions de travail étaient dures avec une patronne autoritaire, un horaire et obligations imposées aux employés qui se trouvaient hélas devant une exploitation de leur jeunesse et de leur inexpérience. La patronne établit donc ses règles et le garçon qui ne les acceptait pas était renvoyé à son pays d´origine.

Jaume s´incorpora à l´équipe de travail, les garçons de la famille X de Rochefort. Il dormait au grenier sous le toit d´ardoises dans un lit très rustique, avec la chaleur suffocante de l'été et du froid sibérien des hivers de la Charente. A quatre heure du matin le patron réveillait toute cette jeunesse profondément endormie avec un: -Allots tenim molta feina que nos espera!

Avec les yeux encore embrouillés, les garçons se réveillaient avec leurs rêves interrompus de bergères et gentils musiciens du Vall des Tarongers. Les énormes barriques de chêne, là-bas dans la cave attendaient un nettoyage à fond avec la bande de soufre et son odeur acre, asphyxiante, qui détruisait les insectes et les moisissures néfastes à la conservation du vin. Il fallait faire vite, une charrette attendait dans la rue Lesson, chargée de tonneaux pour le transvasement des vins de Bordeaux et du cognac des Charentes à la cave sombre et humide. Ensuite chaque jour on remplissait les bouteilles de vin de table, on mettait un bouchon et ensuite une étiquette de couleur finissait la présentation.

A midi, employés et patrons à la même table dégustaient, si ainsi on peut le dire, la cuisine de la patronne, reine des ragoûts, pots au feu et escudelles frescas. Le soir au diner on terminait les restes du midi avec un bout de fromage et pain abondant, le tout arrosé d´un vin jeune, très jeune qui grattait la gorge. La patronne s´occupait du lavage des vêtements du personnel, quelquefois elle changeait une blouse ou un tablier trop raccomodés, la bonne image des employés était primodiale dans le bon renom du commerce. Jaume envoyait chaque mois une carte-postale à ses parents, le texte était très court: “ Je suis en bonne santé, j´espère que vous allez bien; j´espère vous envoyer de l´argent à la fin d´année, votre fils qui vous aime.”

Cette forme d´échange de courrier par carte-postale était très courante en ce temps-là. Mr Toni Vicens a fait une étude très détaillée sur ce thème. Mr Joan Rullan, de Sóller, historien et collectionneur de documents anciens a dans ses archives une très grande collection de cartes-postales de cette époque en particulier celles qu´envoyait mon grand-père à sa fiancée depuis Béziers à St Vallier.

Jaume, fatigué de l´exploitation de ce couple et en particulier de la patronne qui lui faisait descendre les vases de nuit depuis la chambre jusqu´au lloc comù pour y vider le contenu, décida terminer pour toujours avec cette contrainte. Au moment où l´épouse descendait l´escalier, notre Jaume trébucha exprès avec le vase de nuit qui termina sur la tête de la patronne. Ce fut un scandale, cris, pleurs, insultes et menaces de renvoi immédiat. Jaume tout content de son exploit ramassa ses affaires, le patron lui paya les mois travaillés et notre protagoniste retourna à Sète et, par la suite, s´établit à Béziers pour travailler à son compte comme traficant de marchandises comme l´indique la licence municipale de Béziers, pour acheter et vendre tout genre de marchandises aux mallorquins établis en France.

Un jour Mr Bernat lui demanda s´il pouvait ramener de Sóller un cageot de esclatesangs en profitant son voyage à Majorque pour voir la famille. C´était une commande pour Mr Antoine Bujosa de St Vallier sur Rhône qui s´intéressait pour ces fameux esclatesangs qui poussaient dans la pinède de Muleta. Ce cageot transformera la vie de notre jeune solleric. Mr Bujosa était marié avec Coloma Martorell Amengual de la rue de la Mar de Sóller. Celle-ci avait une jeune soeur, Barbara, qui travaillait au commerce de St Vallier. Jaume Calafat voulu remettre personnellement le panier d´esclatesangs à son bon client Bujosa et c´est ainsi qu´il fit connaissance de cette jeune fille Barbara. Cupidon fit le reste, Jaume et Barbara tombèrent amoureux, quelques années plus tard ils se marieront et s´établiront aussi à St Vallier pour travailler au commerce des Bujosa.

En 1909 naissait une petite fille Marie et qui sera ma mère. Avec les économies realisées par leur travail ils décidèrent quitter St Vallier pour s´établir dans cette ville de Coutances en 1913; ils arrivaient ainsi à la vallée des pommiers de Normandie. Ma mère à ses 19 ans se marie avec un jeune solleric Jean Cardell représentant de la maison Miguel Cardell Arbona, exportateurs d´agrumes à Alzira.

Dans ce décor bucolique normand je fais acte de présence un certain 5 avril de 1929 en pleine crise économique mondiale. qui se répète maintenant 80 ans plus tard. En ce temps-là aux Etats Unis les directeurs de banque se précipitaient du haut des gratte-ciels en un vol incontrolable, d´autres descendaient à la rue pour vendre la presse du jour pensant ainsi récupérer quelques dollars pour freiner cette crise économique.

Ici dans ce département de la Manche cette fameuse crise ne paraissait pas perturber le commerce des grands parents. Il suffit de voir le menu de mon baptème por se rendre compte que l´on avait mis les petits plats dans les grands:
  • Melon au porto
  • Hors d´oeuvre Pompadour
  • Délices de baudroie
  • Canetons Orsay
  • Haricots verts à l´espagnole (sans doute avec ail et persil)
  • Rôti d´agneau pré-salé
  • Glace à la praline
  • Fuits, Gateaux et tarte
  • Vins fins
  • Champagne, Café, liqueurs
Dans cette ambiance de bien être et prospérité passa mon enfance. Les souvenirs d´un enfant de sept ans sont plutôt limités comme dilués dans ce nuage de l´innocence. A la maison on parlait beaucoup de Sóller, du prochain voyage à Majorque, de la maison de la Vall avec ses commodités, son entrée avec sa porte vitrée et les iniciales J.C gravées en relief qui indiquaient au visiteur qu´ici on n´entrait pas dans une maison quelconque, Jaume Calafat sera votre amphitryon, en ouvrant la porte résonnera dans la grande salle et le jardin la clochette électrique. Je ne connaisais pas encore Majorque et dans ma petite tête j´imaginais une île paradisiaque avec ses oliviers et orangers de Sóller qui entouraient toute la vallée. De toutes les maisons de Sóller je voyais briller par sa beauté et son architecture moderne la maison familiale qui était sans doute la plus haute avec sa tour d´où l´on pouvait voir la mer là-bas au fond des falaises du port.

Toutes les personnes se construisent son propre paradis, le mien était la maison de Sóller, idyllique, embellie par mon imagination. A chaque moment je demandais toujours plus de détails à mon grand-père: -Dans le jardin il y a t-il un cabanon pour garder les outils?
La réponse était toujours affirmative, c´était un jardin comme celui des Hesperides, là-bas il y avait de tout, sauf que les pommes d´or des nymphes étaient des oranges dorées gardées jalousement par des moineaux effrontés. Les réponses du grand-père étaient toujours affirmatives, je ne l´avais jamais vu douter sauf le jour quand je lui ai demandé pourquoi il n´était pas resté à Sóller.
-“Quand tu seras grand je te l´expliquerai un jour!
-Grand-père quand irons-nous à Sóller?
-C´est imposible la frontière est fermée.
-Pourquoi ne peut on pas passer par la frontière espagnole?
-Elle est complètement fermée, c´est une decisión de Franco, de ses ministres et de ses politiques.
-Qui est Franco?
-C´est un monsieur militaire qui a beaucoup de pouvoir et d´autorité. C´est lui qui commande aux ministres, aux militaires et aux espagnols.
-Et les politiques?.
-Ce sont des personnes qui parlent beaucoup et qui ne croient ce qu´ils disent.”

Je comprenais enfin le retard du voyage à Sóller. Tout était à la merci de Franco. Certainement qu´il était en train de surveiller avec ses jumelles de general les portes-frontières de Port-Bou et de la Junquera. Je voyais les ministres derrière la porte écoutant les coups des personnes qui frappaient et qui voulaient entrer en Espagne.
-C´est fermé, n´insistez pas!
Cette porte de la frontière me mettait en colère, il était imposible de se rendre à Sóller. Et c´est ainsi que l´année suivante avec la frontière enfin réouverte j´ai pu voir pour la première fois le train électrique et le Vall des orangers.70 ans après, chaque fois que je viens á Soller avec le train, je me rappelle les paroles du grand-père Jaume:
Tu le vois petit, je ne t´ai pas menti, le train existe.! Bientôt nous entrerons avec ce train dans le monde magique de la montagne avec ses tunnels, viaducs et tranchées de roche millénaire.
Je voyais par la fenètre du vagon les amandiers en fleurs avec ses chevelures roses et blanches. Le ritme monotone des roues du train battait la mesure des battements de mon coeur, de ce jeune garçon qui maintenant avec les annés passées est devenu chauve et de santé délicate. En descendant l´escalier de pierre de la gare de Sóller, mon grand-père me prit la main et me dit:
-Nous sommes arrivés, tu vas voir maintenant la maison de Sóller.
C´était vrai en ouvrant la porte, la clochette électrique resonna nous donnant la bienvenue, la tour était aussi haute comme je me l´imaginais, le grand-père et moi restons silencieux accoudés au rebord de la fenêtre, el padrí regardait ému le Vall de Sóller, le petit-fils regardait son grand-père avec orgueil, il ne l´avait pas trompé, la maison n´était pas un rêve sinon une réalité.

Je voudrais vous raconter quelques histoires amusantes de mes grands parents là-bas à Coutances. Ceux-ci parlaient le français à la mode de Sóller ou le solleric à la mode française, la grand-mère disait à son mari:
-Jaume quan vagis à la gare, no t´oblidis de dur la valise des garçons.
Ou bien s´adressant au petit-fils:
-Nin, pose´t les chaussons que agafaràs un rhume.
Ma grand-mère, la Mémé, parlait le français avec le delicieux accent du Vall de Sóller, prononçant le R avec suavité. Ell était fière d´avoir comme cliente à la cuisinière de l´Evéché et celle-ci bien souvent lui demandait de nouvelles recettes. Je me souviens de:
-Vous venez et vous mettez au four le paté de lapin au bain-marie, bain-marin.
C´était sa formule mais notre cuisinière de l´Evèque voulait plus de precisions sur ce bain-marin et connaitre la différence entre le bain-marie et le bain-marin. La Mémé répondait que c´était à peu près la même chose alors la cuisinière s´en allait en se demandant si le bain-marin se faisait avec de l´eau de mer et si cette Marie n´avait pas à avoir quelque chose avec ce marin.
Pour la recette des pommes de terre en tranches avec de la viande hachée, herbes aromatiques et fromage rapé, la Mémé commençait ainsi: -Vous venez et vous mettez dessus-dessous les pommes de terre en tranches fines.
La cuisinière hochait la tête en signe de compréhension mais se demandait comment on pouvait mettre les tranches fines en dessus et en dessous! Il est vrai que les grands cuisiniers gardent toujours leur tour de main bien caché.

Mais l´histoire la plus amusante est celle des pains d´autel comme une píèce de théâtre comique. Comme vous le savez les grands-parents avaient beaucoup de relations commerciales avec le clergé: l´Evéché, les paroisses, les écoles religieuses et les couvents. Un jour soeur Marcie du couvent des religieuses de la Miséricorde téléphona au grand-père.
-Ecoutez Mr Calafat, pouvez vous emporter avec votre camionnette ce prochain samedi 3.000 pains d´autel pour le couvent de Périers?
En effet le Pépé faisait le marché de Périers (20) tous les samedis, d´ailleurs c´était un marché très important. Ainsi à travers du téléphone il entend que soeur Marcie lui demandait le transport de 3.000 pains d´hotel, ces petits pains que l´on met près des assiettes dans les restaurants. Ce que ne savait pas le grand-père était que les mots autel, c´est à dire la table consacrée où l´on dit la messe et hotel, établissement hotelier, se prononcent exactement pareil. Le Pépé était tout contrarié et disait à voix haute que les soeurs de la Miséricorde avaient exagéré avec une si grande quantité de pains. Peut-être était-il prévu à Périers une reunión populaire pour examiner les problèmes de foi, ce qui expliquerait ce grand nombre de pains. En fin pensa-t-il un service est un service, le couvent était client de la maison Calafat, il faudra faire deux voyages avec la camionnette vu le grand volume des 3.000 pains.
Le vendredi mon grand-père envoya son neveu Tomeu au couvent avec la fourgonnette pleine de paniers et sacs. Tomeu se presenta à la porte du couvent avec ses emballages, quand la porte à glissière s´ouvrit, le neveu dit à la bonne soeur:
-Je viens chercher les pains d´hotel, je ne sais pas si j´ai amené assez de paniers.
La religieuse toute surprise lui répondit:
-Oh, mon fils tous ces pains d´autel sont dans cette boite de galettes!
Notre Tomeu n´en revenait pas, les pains d´autel étaient des hosties non consacrées, il regardait la boite en fer des petits beurres LU, et pris au dépourvu ses yeux allaient de la bonne soeur toute souriante à la fameuse boite de galettes.
Le retour de Tomeu avec ses emballages vides fut tout un spectacle, la Mémé lui demanda.
-Les bonnes soeurs n´avaient pas encore cuit les petits pains?
Et le brave Tomeu montrant la boite de LU:
-Tous les pains son là dedans!
Toute la famille demeura bien étonnée avec cette homonymie des mots autel et hotel, ce fut une nouvelle leçon de la langue française avec ses diffíciles particularités, une sorte d´accident gramatical dans un voyage de pains d´autel!

Chers amis je vais vous pardonner les années suivantes, mon adolescence, la découverte de la sexualité, mes études au Lycée de Coutances, mon service militaire, évidemment l´occupation allemande pendant la II Guerre Mondiale, le bombardement en juin de 1944 de ma chère ville de Coutances, 800 habitants disparaissaient pour toujours, un millier de blessés enfouis sous les ruines.
Ce qui suit dans ce premier livre est l´histoire d´un couple, d´un amour mutuel comme n´importe qu´elle expérience, comme la votre, comme la mienne qui conclura dans les dernières pages avec l´arrivée de ce petit-fils avec son épouse au terroir de Normandie avec ses pluies et ses grisailles. Pour elle, l´idiome est différent, il faudra apprendre rapidement. Dans le fond c´est l´histoire de toutes ces jeunes filles de la Vall qui se sont mariées avec un solleric et qui sont arrivées un peu perdues dans cette Douce France qui, parfois, ne répondait pas aux illusions des nouvelles épouses.
Ce livre termine ainsi avec l´arrivée à Coutances et Coutainville, en plein mois de Mai Fleuri et ensoleillé, de ce jeune couple plein d´espoir.

1 commentaire:

  1. Bonjour Soller! de la part d'une habitante de Normandie (pas loin de Coutances) passionnée par les Baléares. merci pour cette belle histoire !

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